Quelle merde ! [ Part3] /Pv Yasuo || Mission de rang A

Elle marchait en tête de cortège les yeux rivés sur l'homme monté sur le cheval à coté d'elle. En dépit du fait que visiblement il pouvait fuir aussi facilement que « bonjour » Buzen ne semblait pas plus sur ses gardes que de raison et semblait regarder la situation avec détachement qui avait l'air presque ridicule aux vues des évènements récents. Il n’empêche qu'à première vue elle semblait parfaitement détendue. Elle ne l'était pas parfaitement bien entendu mais elle regardait le paysage d'Ame l'air parfaitement calme et dans un silence parfait. Si elle faisait le calcul cela devais bien faire deux jours qu'ils avaient quitté Iwa pour conduire ce Seigneur dans sa seconde demeure et à la vérité l'ignoble petit être qu'il était l'avait tellement éreinté avec ses pleurs incessant et ses manières de Sagouin qu'elle en devenait impolie, quoique toujours avec un langage choisis.

– Oh par pitié, fermez-là donc Altesse. elle balançât avec toute l'ironie du monde à sa nouvelle plainte. Elle tourna le visage vers lui et tout dans son regard exprimait le mépris et l’indifférence chronique qu'elle avait pour sa petite personne. Il s'offusqua et la pria de bien vouloir répéter la parole insolente que son impure bouche de femelle avait proféré à son encontre.
– J'ai dis : respirez moins fort, je ne m'entend même plus penser. elle le foudroya d'un œil tellement excédé et remplis de rage qu'il ne trouva rien à répliquer face à l'évidence : encore une plainte de sa part et cette femme était bien capable de le tuer de ses propres mains et de le détrousser pour rembourser les frais de la mission. Elle était absolument dépourvue de cette si bonne éducation qu'elle leur avait témoigné en début de périple. Elle était toujours la même femme très noble sauf qu'elle n'était plus la bonne petite Princesse , mais la reine sauvage et remplie de caprices violents. Que les choses soient claires.

Elle remonta dans le temps par le biais de sa mémoire. Ils étaient encore dans les dunes ensablées du pays du vent et le combat faisait toujours rage. Conformément au plan les explosifs de Yasuo c'étaient montré on ne peu plus efficaces et du reste il avait fini le travail. Avec fracas et sans doutes qu'elle-même ne s'y serais pas prise de cette façon mais elle ne crachait pas sur un travail bien fait. Aussi elle avait gardé les lèvres clauses en le regardant revenir à elle avec un blessé qui servirait d'otage comme elle l'avait préconisé. Elle n'avait absolument rien dit. Pourquoi faire après tout ? Buzen n'était pas femme à fadaises et elle ne parlait pas sans que les circonstances de le lui permettent et lorsqu'elle ouvrait la bouche c'était en principe constructif. Elle était bien loin des autres jeunes princesses ou autre femme de son âge. Elle n'avait jamais été une enfant, elle n'avait jamais été une adolescente. Elle était née femme-objet entre les mains d'hommes qui n'aimaient pas les femmes. Elle n'avait pas le moindre intérêt à causer pour rien. Aussi en le voyant s'éloigner du champ de mines qu'il avait lui-même orchestré, l'ANBU se remit à analyser la situation à toute allure pour décider de la marche à suivre une fois le prisonnier à leurs pieds et que le périple reprendrait.

Il y avait le fait qu'ils n'étaient pas forcément les bienvenus près de Suna, mais aussi le risque que d'autres bandits ou mercenaires ne se dissimulent plus loin dans le désert. Elle hésita à leur faire faire demi tour pour passer par Taki mais cela aurait été une perte de temps, alors ils devaient rapidement gagner Ame. Elle avait foiré un calcul c'était évident. Un leurre dans ce désert plus mal famé que les quartiers les plus insalubres d'Iwa n'étais certainement pas une mauvaise idées. D'autant que ce type connaissait sans doutes les désert mieux que la jeune femme ne le pouvait. Dieu savait pourtant qu'elle l'avait beaucoup traversé et qu'elle s'était appliquée à l'étudier. En voyant Yasuo déposer sagement leur victime à ses pieds elle revint rapidement à la réalité. Elle avisa la plaie béante de l'homme qui venait de s'évanouir. C'était laid et il ne leur serait d'aucune utilité mort. Elle s’accroupit près de lui et fouilla dans sa sacoche latérale pour sortir un matériel sommaire visiblement prévu pour les blessures. Elle ne maîtrisait pas L'Iryou mais elle connaissait des techniques rapides et simples. Elle sortir du fil et une aiguille pour rabibocher sommairement les deux morceaux de chair avant d'appliquer un onguent cicatrisant et anti-douleur sur la plaie qu'elle s'appliqua à bander.

– Ce n'est pas une façon de traiter ses otages. elle dit doucement à personne ne sus jamais qui. La jeune femme se tourna vers l'un des gardes de leur client pour lui demander d'un ton qui ne tolérait pas le refus de céder sa monture au blessé. et elle avait, plus tôt, fait preuve de tant de compétence que personne ne douta du fait qu'elle ne possédait pas la moindre pitié pour ceux qui se dressait contre elle. Buzen attrapa la bride du cheval et jeta un coup d’œil à son prisonnier qui reprenait connaissance avec une grande difficulté. Avant qu'il n'eut le loisir de faire quoique ce soit elle se pencha vers lui pour poser ses lèvres contres celles de l'homme. Rapidement de longues traces noires se mirent à parcourir la gorge de la femme cependant qu'un papillon se tatouait dans sa nuque. Quelqu'un qui aurais eu connaissance de ses capacités aurait été capable de décrire avec horreur ce qu'elle faisait : absorber le Chakra , et dans ce cas précis l’énergie de son adversaire pour le faire sien. Il resombra dans l'inconscience et elle porta une main à son ventre qui deviendrait vitre douloureux. Elle expira pour ne rien en montrer et se tourna vers son équipier sourire aux lèvres.

– Ayami-san voulez-vous bien placer certaines de vos bombes sur lui ? je ne voudrais pas qu'il ne s’échappe sans que ça ne nous soit utile. Est-ce que d'autres auraient été capable de comprendre qu'il n'y avait pas la moindre ironie ou mauvaise intention dans ses mots ? qu'ils étaient choisis et le résultat de calculs savants. Rien au hasard elle n'avait jamais rien laissé au bon vouloir de ce dernier et elle ne commencerai pas maintenant. Elle ne l'avait pas soigner par bonté morale ou parce qu'elle était une bonne personne ( bien que ce fut le cas), mais par pure nécessité pratique. Ô instrumentalisme monstrueux que le sien.

Ayanokoji no Buzen revint à la réalité et reposa son regard attentif sur le paysage du pays de la pluie. Elle regarda Yasuo et s'assura qu'il était assez proche pour l'entendre.
– Je dois dire que je suis très satisfaite de votre intervention. n'avez vous pas épuisé trop de chakra ?Nous ne pouvons pas nous permettre de pause avant encore une heure ou deux. mais vous pouvez monter à cheval si vous le désirez. Je suis navrée de ne pas m'en être inquiété plus tôt. elle le gratifiât d'un sourire éclatant. Buzen n'était pas et n'avais jamais été avare de compliments mais elle ne les dispensait que lorsqu'ils étaient mérités or, il était plus que clair que le jeune homme les avait amplement gagnés avec ses exploits.