Quelle merde ! [Part 2] [Pv Buzen] [Mission de Rang A]

Un sifflement, le bruit retentissant d’un impact, un hennissement le sol tremble. Un cri, des pas brusques et agités, le bruit du métal qui s’échappe de son fourreau. Une flèche était sortie de nulle part pour venir se logé dans la poitrine d’un des gardes placés à l’avant du cortège, sa chute fut rapide et brusque, il frappa le sol dans un fracas sans nom. Le cheval qu’il montait se cabra, n’étant régi que par la peur il se mit à galoper avec célérité vers une destination inconnu. Les autres gardes se mis en formation. La peur, l’incompréhension. Ni Yasuo ni Buzen n’avait ressenti quoi que ce soit. L’attaque était réussite. Deux kunai filèrent à leur tour à travers le vent soufflant à travers les dunes, il fallait réagir. Trop tard. Ils frappèrent les gardes, les deux tombèrent à leur tour. Buzen réagit immédiatement, se mis devant le seigneur. Yasuo quand à lui était perturbé, que se passait-il ? Il ne sentait toujours rien. Soudain, un immense pique sortit du sol juste sous ses pieds. Il eut a peine le temps pour voir Buzen se faire percuter par un puissant éclair. Souffrance. Le pique apparu sous les pieds du jeune Ayami le transperça de part en part…
Yasuo reprit ses esprits, quel étrange pensé auxquelles il se laissait aller. En réalité, la situation était bien plus calme que cela. Le cortège formé par Buzen, le seigneur ses gardes et le chunnin avançait à travers les étendus désertiques qui recouvrait le pays du Vent. Il était parti du pays de la Roche quelques heures auparavant, longues heures durant lesquels ils avaient parcours la longue distance séparant les canyons d’Iwa aux plaines ensablées entourant le village de Suna. Cette Typologie représentait en fait la partie la plus importante du Pays du Vent, recouvrant quasiment 90% du territoire, malgré quelques dunes par endroits, le désert n'est rien d'autre que des terrains plats et vide. Logique qu’en apparence aucune forme de vie ne s’établisse ici. Pourtant Yasuo restait méfiant, il ne connaissait que trop bien ces régions-là. Lorsque ce n’était pas les solitaires vers des sables [HRP : Ahah Je me suis laissé allez à une petite blagounette] qui était le problème, il y avait ces foutus enfoiré de bandit des dunes qui se plaisaient fort bien à dépouiller les convois de marchandises et à massacrer les voyageurs.
Le vent soufflait fort ce jour-là, assez pour laisser son sifflement couvrir les ronchonnements de l’assisté qu’ils étaient obligé d’escorter. Insupportable, il était insupportable ! Depuis qu’ils l’avaient pris en charge aux pieds du cerisier noir, il n’avait fait que geindre. Se plaignant d’abord de la chaleur, puis du sable qui venait se loger dans ses oreilles, il se laissait même à dire qu’il trouvait scandaleux que le Tsuchikage n’ai pas jugé bon de l’escorter en personne. Si le but de la mission n’était pas exactement le contraire, Yasuo l’aurait bien égorgé de ses propres mains. Ce petit homme à la mine grisâtre et aux doigts si potelés que ses mains ressemblaient à des moufles était une réelle plaie, tellement que l’Iwa-jin priait pour que le cortège se fasse attaquer et qu’il meurt dans la bataille.
Alors qu’ils continuaient leur périple, l’Ayami posa ses yeux sur la femme qui l’accompagnait. « L’accompagnait » c’était plutôt osé de tourner les choses dans ce sens, en réalité c’est lui qui l’accompagnait. Il n’était rien à côté d’elle, elle lui avait montré son tatouage, elle était donc de haut grade, surement avec de grandes responsabilités. Peut-être connaissait-elle en personne notre Kage, surement le conseillât elle lorsqu’il eut de lourde décision à prendre. Quoi qu’il en soit, cette femme était une dame, cela se voyait, ce ressentait même. Elle dégageait quelque chose et sa parure, aussi étrange soit elle pour une mission, montrait quelle était de noble naissance. Pendant un temps Yasuo voulu engager la conversation pour en savoir plus, entretenir de bonne relation avait toujours été son fort. Il décida cependant d’attendre, de laisser le temps faire son œuvre, après tout, leurs périple était encore long.

PV : NOM & PRENOM

elle ne pourrait pas couvrir tout le périmètre en fonction des techniques employées par leurs agresseurs. Alors elle avait défini une liste de priorité...

Prévoyante. Elle l'avait toujours été, les choses n'allaient pas changer ce jour-là. Surtout pas ce jour-là, il y avait plus que la vie de client entre ses mains, mais celle du jeune homme qu'elle devait épauler. Elle n'avait pas été envoyée là pour rien, elle avait été détachée parce qu'elle était compétente et elle entendait bien le prouver. Certain l'auraient dit prétentieuse, ceci dit la réalité en était bien loin. Buzen avait passé les quinze premières années de sa vie à prendre raclée sur raclée, ses frères toujours plus violents dans leurs entraînements et elle avait appris la modestie sinon à juger parfaitement ses compétences par rapports à son entourage et elle se trouvait au-dessus de la moyenne dans la plupart des cas. Combien de fois Haruka avait-il du l'écraser avec rage pour qu'elle n'oublie pas ses faiblesses, pour qu'elle comprenne que sa plus grande force était également son plus gros défaut. Parce qu'elle avait une confiance presque absolue en le Shoton elle risquait d'en pâtir .Il n'avait eu besoin que de deux sceaux pour la bloquer. Alors, elle avait arrêté de se faire confiance. Juger de la situation avant tout le reste.

Il y avait eu très peu de paroles échangées. D'abord parce que selon la tradition qu'elle s'évertuait de conserver en présence de ce Seigneur, en tant que femme elle n'avait pas voix au chapitre et ensuite, surtout, parce qu'il n'y avait pas grand-chose à dire depuis qu'ils s'étaient mis en route. Buzen avait la conversation facile, mais elle n'était pas le genre de femme dont l'éducation permettait un bavassage inutile. À quoi bon rendre les autres ivres de mots lorsque ceux-ci n'avaient pas de raison d'être ? Elle préférait les sentir en elle et les dires lorsqu'ils prenaient toute leur signification. Silencieuse, elle s'était contenté de faire comme les choses lui semblaient être bonnes. Sans rien dire elle avait utilisé l'une de ses techniques pour faire apparaître l'une de ses boules de cristal dans laquelle elle ne lisait pas la bonne aventure, mais les alentours en temps réels. Quinze kilomètres de clairvoyance offerte par ses soins elle se concentrait essentiellement dessus pour prévoir une embuscade potentielle, relevant la tête par intermittente pour regarder autre chose que son cristal, reposer ses yeux, son cerveaux qui tournait à plein régime calculant un millier d'alternatives et de manières de réagir. Être parfait, ne pas laisser entrevoir la moindre faille.

Cependant qu'elle réfléchissait à tout un tas de scénario tous plus catastrophiques les uns que les autres elle faisait le point sur ce qu'elle savait de son jeune accompagnant. Ayami-san, il n'était pas bien plus jeune qu'elle et possédait le même genre d'habilité qu'elle. L'art de manipuler son affinité héréditaire. Si elle en croyait les dires de son premier frère aîné, il donnait dans le Bakuton. En vérité si Haruka l'affirmait c'est que c'était forcément vrais. Cet homme ne se trompait jamais. Elle combinait donc de possibles attaques Bakuton à ses stratégies fictives pour recouvrir un maximum de possibilités d'actions. Et les choses auraient pu rester parfaitement fictives, mais quelque chose dans son cristal attira son attention. Elle regarda avec attention l'intérieur de son globe avant de relever le visage pour scruter les alentours arrêtant subitement de marcher. Elle demanda silencieusement l'arrêt du convois. Après un instant de réflexion elle se décida à prendre la menace au sérieux et de préparer les choses en conséquences. La jeune femme fit deux pas vers son équipier avant de commencer à parler. Lentement, pour se faire parfaitement comprendre et n'avoir pas à se répêter.

- A ce rythme-là, nous allons tomber dans une embuscade à six kilomètres. J'ai vu sept hommes se dissimuler un peu partout dans les dunes. Mais ça fait cinq bonnes minutes que je ne vois plus de mouvements, ils ont dû utiliser une technique pour se cacher complètement. elle avait commencé par expliciter clairement la situation. Avec des termes simples qui traduisaient parfaitement l'état de crise. Des ennemis étaient présents; mais il n'étaient plus visibles. Problématique en bien des sens.

Cependant, la jeune femme ne sembla pas se démonter un seul instant. Elle afficha un sourire rassurant et confiant qui elle espérait laisserait entendre à son collègue que bien que les choses ne soient pas à leur avantage, il n'y avait pas de trop grandes inquiétudes.

- Toutefois, je ne pense pas qui savent que nous sommes deux Shinobi, je vais dissimuler mon chakra pour garder l'effet de surprise. Pourriez-vous , lorsque je vous en ferais le signe, utiliser vos explosions pour les débusquer ? Une fois localisé il sera plus simple de les paralyser. Qu'en pensez-vous Ayami-san?J'assurerais notre sécurité à tous le temps que vous les fassiez sortir. Ensuite, il faudra composer avec leurs propres capacités.

Elle ne semblait pas craindre la moindre perte et en effet elle réfléchissait au maximum pour limiter le risque , mais il était clair que la mort de certains gardes faisait partie intégrante de l'équation. Peu importe sa puissance : elle ne pourrait pas couvrir tout le périmètre en fonction des techniques employées par leurs agresseurs. Alors elle avait défini une liste de priorité. Tout en haut de celle-ci figuraient la vie du client et celle du jeune Ayami. Le reste, dont sa propre survie passait au second rang. Elle ne faisait pas le calcul de cela.

Ils étaient donc là, ces rats, cette vermine sans nom. Des brigands ? Des ninjas ? Qui sait, ces hommes pouvaient être n’importe qui. Peut-être même qu’ils étaient des hommes de suna, par le plus grand des hasards ils auraient même pu être des membres du clan des marionnettistes. Dans ce cas-là il est sûr qu’ils auraient payé pour avoir attaqué les Ayami lors de la bataille du village de la pluie. Mais ne nous enflammons pas trop vite car cette hypothèse la, autant jouissive soit-elle, n’était que peu probable. Quoi qui l’en soit, ces hommes étaient une menace. Il fallait les éliminer. En bonne chef de missions, Buzen donna les ordres, il fallait les dénicher et pour cela le Bakuton était un atout non négligeable. L’anbu l’avait bien compris. Elle savait que Yasuo n’était pas là par hasard, il devait forcement avoir des qualités. Rapidement, elle les avait cernés. Son instruction devait être à la hauteur de ses pouvoirs. On n’atteint pas un poste comme le sien par magie. Elle devait forcement posséder de grande force, et la boule de cristal qui flottait dans le ciel en était la preuve. Le Shoton. Yasuo en avait entendu parler, mais jamais il ne l’avais vu de ses propres yeux. Cette affinité très rare était un don de dieu et ses utilisateurs était d’une force terrifiante, Buzen était une sacrée cliente, c’était certain.
Les ordres et la situation bien enregistré, il fallait agir, et vite. Le chuunin avait bien compris que cette mission de haut niveau était pour lui une manière de démontrer ses capacités. Il n’avait que faire de la vie de ce pitoyable seigneur sa mort l’importait peu, son seul but était de ce montrer, de faire bonne impression auprès de cette dame proche du TsuchiKage. S’exécutant, il retira les bandages qui recouvraient ses mains, laissant apparaitre deux affreuses bouches dentés au creux de ses paumes. Aussitôt en sortit 10 petits scorpions d’argile fort bien taillés. Ces petits êtres, régit par la pensé de Yasuo, s’éparpillèrent à travers les dunes, les salauds n’allaient pas tarder à être démasqué. Le vent continuait de souffler, sa force s’amplifiait de plus en plus. Le sifflement qu’il produisait s’intensifiant de même, le bruit des explosions qui retentirent fut à peine audible. Les assaillants étaient mis à jour. Les explosions durent même surement laisser des traces sensibles au sein de leurs rangs. Sans que le convoi sous le choc eu le temps de réagir, un homme sortit de derrière une dune vint, dans un grand bon, droit sur Yasuo. Le sable qu’il brandissait brillait d’une lueur éblouissante du au soleil se reflétant sur cette acier de trop bonne qualité pour être celui d’un brigand. D’un geste rapide et fluide, un trait d’argile semblable à un fouet sorti de la main du chuunin. Il vint enlacer le genou de l’assaillant. Une détonation retentit aussitôt, la jambe de ce dernier venait d’être arrachée violement, elle se posa juste aux pieds du seigneur apeuré qui pleurait d’effroi. Aussitôt cette ennemie mis hors d’état de combattre, un belle oiseau de forma des mains de Yasuo. Dans un élan véloce il grimpa sur son dos et se retrouva en l’air en un rien de temps. De là-haut il vit très bien les 6 ennemies restant accourir vers le convoi, ses mains paumes braqué en direction de ses hommes il questionna ?

« Faut-il faire des prisonniers ? »

Cette question s’adressait bien sûr a Buzen, elle était la directrice des opération, celle qui devait décider de la marche à suivre.

Faire ses preuves

D'abord elle allait lui faciliter la tâche et ensuite le laisser agir à sa guise, l'observer et attendre de voir s'il avait besoin d'aide et intervenir seulement à ce moment là. Lui laisser une chance de faire les choses bien et seul pour attiser sa fierté. Après tout, elle n'avait plus rien à prouver.

Il avait exécuté ses ordres. D'une certaine manière, elle en était presque surprise, non que ça soit inhabituel. Elle avait pour accoutumance celle de se faire obéir mais les choses semblaient étrangement différentes ce jour-là. Pendant quelques micro-secondes elle se demanda pourquoi elle et lui. Ce qui était différent c’était sans doutes que ce jeune homme n'avait pas été expressément placé sous ses ordres. Il y avait juste cette souffrance inutile qu'il infligeait. À toute démonstration, Buzen préférait un travail proprement exécuté. Il n'y avait aucune gloire à la torture, que celle-ci soit nécessaire ou non d'ailleurs. En vérité elle avait toujours eût tendance à penser qu'il existait d'autre façon de faire parler les gens et elle utilisait celles-ci lorsqu'elle avait besoin de soutirer des informations. Fort appréciablement pour la mission, les quelques mois passées dans la garde personnelle du Kage n'avaient pas fait oublier à son corps les enseignements rudes qu'elle avait subit pour atteindre son rang de chef d'escouade dans l'ANBU.

D'un geste souple elle bondit vers le blessé qui hurlait, elle se pencha pour lui briser méthodiquement la nuque et abréger son martyr. Il y avait de cela mais une réalité bien moins noble derrière cette habitude. Elle avait effectué bon nombre de mission ou l'ennemi était éparse dans l'espace et ou chaque exécution devait être rapidement dirigée et faire le moins de vague possible. Dans le silence le plus parfait. Pour ne pas réveiller sa position ou ne pas alerter les civils de ce qu'ils se tramait dans la pièce d'à côté.

Du reste, elle avait laissé Yasuo prendre les devants pour se placer devant le client effrayer et lui jeter un regard qui n'avait rien de la tendre jeune femme qu'elle paraissait. Elle avait tenu le rôle de la gentille princesse suffisamment longtemps et désormais il était temps qu'elle témoigne de la force brute qu'elle possédait. Parce que oui, en dépit de son gabarit elle possédait une puissance de frappe proche de l'animal sauvage. La faute à Haruka. Elle n'était pas venue pour jouer les suivantes polies mais en temps qu'héritière d'une puissante famille de guerrier tous plus violents et puissants les uns que les autres. À la question de son équipier « faut-il faire des prisonniers » elle répondit spontanément.

– Un seul, il nous servira de leurre plus tard

En vérité elle avait déjà réfléchi à la question au début de la mission, bien avant de remarquer le piège et la réponse lui avait paru comme la bonne. C'était une technique qui avait fait ses preuves : envoyer l'ennemi en zone incertaine pour vérifier qu'elle était praticable et pas truffée de pièges. De plus avec les capacités de Yasuo la jeune ANBU avait les moyens de rendre cette technique encore plus efficace que jamais. Elle lui fit un signe de main pour lui demandé de rester au dessus d'elle un moment. D'abord elle allait lui faciliter la tâche et ensuite le laisser agir à sa guise, l'observer et attendre de voir s'il avait besoin d'aide et intervenir seulement à ce moment là. Lui laisser une chance de faire les choses bien et seul pour attiser sa fierté. Après tout, elle n'avait plus rien à prouver. Une main vers le ciel.

– Shoton : les pics de Cristal! il rougeoya et une nuée de pics de cristal se matérialisèrent devant eux.

Monstrueusement effilés les bijoux d'incarnat s’abattirent comme la peste sur les dunes empalant aux moins deux des adversaires. En étaient-ils tous deux morts ? Elle en doutait mais vu l' étendue de la situation elle doutait que ceux-là pose problème avant un long moment. Elle interrompis sa technique pour laisser le champ libre à son jeune équipier. Elle en profita pour souffler un instant avant de préparer sa prochaine attaque. Avant toutes choses préparer la défense. Elle avait les moyens d'être efficace et d'en finir rapidement, néanmoins elle n'en fit rien.

– Shoton : Hacchô Koi Ryuu! Pharaonique. Le dragon sortis du font des âges obéis à la pensée de sa maîtresse et apparu avec une fluidité hors du commun pour enrouler ses annaux autour d'elle et du client tournant lentement pour les protéger de toutes attaque et répondre en cas de nécessité.

– Assez mon seigneur. Calmez-vous donc. À faire autant de bruit vous risquez d'attirer d'autre bandits. Vous êtes un daimyo non ? Qu'avez vous à craindre?

Elle insinuait doucement et avec cette infinie politesse des gens bien nés, son incompétence en tant qu'homme. Un grossier personnage qui se réfugiait derrière une femme. Incapable de faire ce pourquoi il était né.
– Je n'ai jamais échoué sur ce genre de mission. appuyât-elle. Et c'était la vérité, d'autant qu'elle ne comptait pas perdre maintenant ce paris contre elle-même. Elle leva les yeux vers Yasuo sur son oiseau attendant la suite avec patience quoique parfaitement sur ses gardes.[/justify]

Elle le sait. Elle le sait qu’elle est puissante, bien plus que la plupart des ninjas d’Iwa. Peut-être même plus que l’Hokage lui-même. Son cristal virevoltait à travers le sable, scintiant sous le soleil écrasant du pays des vents. Un, puis deux ! Deux hommes étaient tombés sous son joug, empalé proprement sur de longs piques translucides de cette matière pure. Le ménage était presque fait. Bientôt, de longs dragons entourèrent le seigneur et Buzen elle-même. Ils brillaient de mille feux et leur vue était raisonnablement suffisante pour décourager les quelques téméraires pensant pouvoir en venir à bout. A la demande silencieuse mais implicite de la jeune femme, Yasuo restât dans les airs, les bras toujours tendu vers ces vils mécréant qui courrait à présent à travers les dunes. Cette peur de périr comme le fut leurs compagnons un peu plus tôt les rendaient bête. L’attaque du Chuunin n’était certes pas très propre mais elle avait au moins eu le mérite de rendre leurs adversaires fébriles, avançant dorénavant la boule au ventre, ils n’avaient plus aucune chance.

Un prisonnier, il fallait faire seulement un prisonnier. Un leur ? Sur le coup Yasuo ne compris pas vraiment là ou Buzen voulait en venir. Mais après tout, peu importe, il n’était pas là pour faire de la stratégie. Ses bras pointés tel des canons vers l’ennemi, le ninja se réjouissait malsainement de ce qui allait se passer. Ils courraient toujours, tel des furets du bois joli [Hrp : petite boutade mais la contine me trottait trop dans la tête] ils s’étaient organisés de façon étrange, bien que ce soit la peur qui les guidaient, cela se voyait qu’ils n’étaient pas de formation shinobi. Encore un peu, il fallait les laisser s’avancer encore un peu. Les 5 adversaires restant c’était regroupé en un groupe compact formé des 4 encore en état. Un peu plus en arrière se trouvait un autre homme qui essayait de les rejoindre. Il était beaucoup plus lent, sa jambe (abimé surement par une des explosions précédentes ou par un des piques de cristal) le faisait boité atrocement et au contraire de s’approché du peloton de tête, l’écart ne faisait que ce creuser. Temps mieux ! Il fallait qu’il s’écarte. La distance était la clé qui allait lui sauver la vie, ce serait lui le prisonnier. Le groupe de 4 avançait à toute allure. Plus qu’un tout petit peu. Le chakra de Yasuo se mélangeait à son argile depuis trop longtemps, une douce sensation de frisson se propageait dans son corps. Cette explosion allait être magnifique.

« Bang Bang ! »

Ces mots résonnèrent comme un glas, c’est ce moment précis que choisirent 4 petits oiseaux d’argiles pour s’échappé des bouches de l’enfer. Les paumes du jeune homme les propulsèrent en direction du groupe d’homme. Les oiseaux étaient pratiques, c’était en quelque sorte la confection préférée de Yasuo, leurs ailes permettaient de voler à basse comme à haute altitude ainsi il pouvait changer de direction rapidement pour ne laisser aucun répit à l’adversaire. En moins de 4 secondes, ils étaient faits comme les rats qu’ils étaient. Les uns après les autres ils furent frappés de plein fouet par les bombes d’argiles. L’explosion fut terrible et se déclencha dans un fracas qui fit trembler les dunes. Ce bruit assourdissant et cette vision d’une horreur infâme stoppèrent net le ninja à demi infirme. Les yeux horrifiés et les oreilles sifflantes si fort qu’elles ne lui laissaient rien entendre, il se fit avaler par un vers des sables, fait d’argile lui aussi. Ce dernier l’englouti avant de disparaitre à nouveau… Le ménage était fait, tous les adversaires étaient vaincus, le paysage en avait pris un coup lui aussi, il était le théâtre d’actes sanglants, ici et là était étendu des corps inerte. Empaler pour certain, démembrer pour la plus part, c’était un réel massacre. Il était clair maintenant que ces deux ninja là ne faisait pas dans la dentelles, en moins de 2 minutes ils avaient écrasés 7 hommes dont ils ignoraient absolument tout ! Redoutable.

« Voici votre homme, Buzen-sama. »

La voix de Yasuo parût comme douce, sifflant dans l’air comme le chant d’une harpe, quasi mielleuse… C’est ce moment si que choisi le vers de sables pour sortir du sol et y déposé le prisonnier avant de repartir dans la même célérité. Il était apeuré, cela se sentait jusque dans ses yeux globuleux qui semblaient vouloir sortir de leurs orbites. A bout de forces, le mécréant s’évanouit. C’était maintenant à l’ANBU de choisir la suite des évènements...

[Hrp : Peut-être pourrais-tu posté dans un autres lieu vu qu’on doit en traverser plein nan ?]

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